GIROFLEES, HOMMAGE A PIERRE PEUCHMAURD
Création 2019
Lecture-concert à partir de l'oeuvre de Pierre Peuchmaurd, poète surréaliste, proposé et imaginé par
Philippe Bertin Diseur
Aurélie Pichon Musicienne
Un beau moment en interaction avec le public qui sera invité à choisir et lire des fragments.
La discrétion de ce « témoin élégant » ne l’empêche pas d’être tenu, par quelques-uns, pour l’un des plus grands poètes français actuels.
Résolument surréaliste quand l’heure n’y était plus forcément, l’homme, né en 1948, demeura fidèle à cette famille et œuvra discrètement, toujours dans et pour le maillage des amitiés fertiles, maillage résistant à cette grise époque, maillage dont la trace exquise fournit l’exemple d’une manière de vivre, d’aimer, de créer.
« La poésie – ou plutôt le poème – précise-t-il, ne doit rien au rêve. A la rêverie, peut-être, si vous voulez. En vérité, je ne crois pas qu’elle se fasse ailleurs que sur les lèvres, dans la voix, au hasard de sa venue qui, chez moi, se produit presque toujours en marchant et à l’aperçu, à l’entrevu de quelque chose. De quelque chose de réel. »
En partenariat avec Pierre Mainard édition
A l'occasion de la parution du l'oeuvre
Le secret de ma jeunesse
Les jours de rangement
De Pierre Peuchmaurd
Résumé
Le Secret de ma jeunesse compte deux parties, la première, qui porte le titre du livre, fut publiée une première fois en 1993, de façon confidentielle, aux Editions Haldernablou, la seconde Les Jours de rangements est inédite. Le livre s'ouvre par un frontispice en couleur de Jean-Pierre Paraggio. "Les minutes qui passent / sont / premièrement les dernières / deuxièmement les dernières" Le temps, les souvenirs s'égrènent, tout au long des poèmes de ce livre, dans des métaphores où les nostalgies ne valent que parce qu'elles se métamorphosent en désirs. Désirs érotisés, dans lesquels le bestiaire de l'auteur convoque les "propriétés de la matière". S'il y a une poésie qui habite ces propriétés, c'est bien celle de Pierre Peuchmaurd. Sa poésie ne se dérobe pas à l'épreuve de la réalité, elle ouvre à la connaissance du monde, pensait-il, à la connaissance "de la réalité du monde et de l'arrière-monde qu'il n'y a pas et qu'il y a pourtant (...)" et que l'auteur nous invite sans cesse à visiter